Musicien de l’intime et de la contemplation, le violoncelliste et compositeur Benjamin Jarry ausculte l’hypnose, exhume l’extase, courtise l’engourdissement.
Son cheminement artistique lui-même revêt la forme d’un long ruban de Möbius, depuis les expériences de rock expérimental des débuts aux performances radicales et épurées d’aujourd’hui. Son univers est caractérisé autant par une simplicité intimiste que par une complexité décomplexée faite de pattern, de schèmes, de systèmes.
Et le violoncelle comme ré-ensemencement créatif, comme rigueur aux fruits inattendus. Des pas de côté nécessaires vers le théâtre, de lecture-concerts en ciné-concerts, vers les musiques anciennes ou traditionnelles, des rencontres et collaborations multiples mais toujours singulières.
